Article de Stéphanie Pioda pour Beaux-Arts Magazine, mars 2021.
Fabien Villon a transformé cette galerie-appartement en une « antichambre » introduisant le visiteur à son travail bien sûr (des œuvres conçues comme des peaux, résultats de métamorphoses intégrant des matériaux évoquant l’accident), mais aussi à son rapport à l’histoire de l’art.
Le principe lancé par les maîtres des lieux, Céline Moine et Laurent Giros, est de proposer à l’artiste invité de piocher dans leur collection pour créer des dialogues. Ce sera avec Antoine Bourdelle, John Coplans ou Brueghel l’Ancien, « comme si le temps était élastique ».