Angélique de Chabot
Angélique de Chabot réactive des mémoires ancestrales et des états de conscience oubliés au moyen d’œuvres construites avec la nature, dont la dimension est pourtant surnaturelle. Ses totems, masques et talismans descendent dans les rues au cours de processions “à la limite du burlesque et du sacré”. Les tambours s’agitent, les porteurs de masques frémissent puis leurs gestes s’amplifient dans une danse étrange. De retour dans l’espace de la galerie, les masques vibrent encore de l’énergie de cette transe, face aux œuvres de Manuel Mendive et de Jorge Camacho, sélectionnées par Angélique de Chabot dans le cadre de cette 23e Carte Blanche.
Née en 1988, Angélique de Chabot étudie aux ateliers de Sèvres avant d’intégrer l’École
Supérieure des Beaux-Arts de Rueil-Malmaison. Elle y découvre la vidéo puis redéploie sa pratique à travers le dessin, la peinture, la sculpture, l’installation, la photo.