Eduardo Chillida
(1924 – 2002)
Après des études d’architecture à Madrid (de 1943 à 1947), l’artiste basque espagnol Eduardo Chillida part à Paris où il rencontre notamment Constantin Brancusi et Antoni Tàpies.
Il est rapidement repéré et expose à la galerie galerie Maeght en 1950. C’est le début du succès. Il expose ensuite à la Biennale de Venise (1958), fait son premier voyage aux États-Unis, expose alors au musée Guggenheim et au Pittsburgh Museum of Art. Il reçoit le prix de la fondation Graham, ainsi que le prix Kandinsky par Nina Kandinsky en 1961.
En 1962, il fait une exposition personnelle au Kunsthalle de Bâle et participe à l’exposition Trois espagnols : Picasso, Miró, Chillida du musée des Beaux-Arts de Houston. En 1964, il expose une fois encore à la Galerie Maeght, reçoit le prix Carnegie pour la sculpture au Pittsburgh International et participe à une exposition collective à la galerie Tate. Les expositions et les prix se succèdent jusqu’à son décès en 2002 : lauréat du Prix Rembrandt de la Fondation Goethe (1975), médaille des Beaux Arts de Madrid (1981), Grand Prix des Beaux Arts de France (1984), nouvelle participation à la prestigieuse Biennale de Venise en 1988. En 2011, la Fondation Maeght lui consacrait une importante rétrospective.
Ces récompenses et expositions honorent à la fois une œuvre sculpturale absolument nouvelle et une imposante oeuvre graphique, faite essentiellement de gravures. Se définissant lui-même comme un architecte du vide, il a procédé par réduction pour atteindre l’essentiel, a opposé le plein et le vide dans un dialogue minimal, travaillant l’estampe avec le noir et le blanc du papier.
Les formes de Chillida disent sans dire. Elles disent la réalité duelle de l’univers, les mutations et variations qu’engendre la bataille amoureuse indéfinie entre la forme et l’espace. – Octavio Paz
Eduardo Chillida Juantegui, né le 10 janvier 1924 à Saint-Sébastien en Espagne et mort le 19 août 2002 dans la même ville, est un sculpteur et graveur basque espagnol.