Zao Wou Ki

(1920–2013)

Elevé dans une famille d’intellectuels, Zao Wou-ki descend de la Dynastie Song. Il intègre l’École des Beaux-Arts de Hangzhou en 1935 et étudie les techniques de peinture occidentales et chinoises pendant six ans. 

Après une première exposition personnelle à Shanghai en 1947, il s’installe à Paris, fréquente l’atelier d’Othon Friesz à l’académie de la Grande-Chaumière, et l’École des Beaux-Arts.

Emporté dans l’effervescence artistique parisienne de l’époque, Zao Wou-ki côtoie les grands abstraits Sam Francis, Pierre Soulages, Hans Hartung, Maria Elena Vieira da Silva. En 1951, il est bouleversé par une exposition de Paul Klee à Bern. La simplicité fondamentale et la poésie de ces œuvres l’amène vers sa propre abstraction. 

Il lui faut quatre ans de plus pour abandonner « ces fins signes sténographiés par lesquels il représentait un animal qui court, une femme allongée nue dans le paysage ou une maison parmi les arbres » tels que décrits par l’historien d’art Daniel Abadie.

En 1959, Zao Wou Ki fait un pas de plus vers l’éloge de la simplicité. En choisissant d’identifier ces œuvres par une simple date, il s’efface pour laisser s’exprimer la peinture elle-même et témoigner de son achèvement.

Portrait Zao Wou Ki

Oeuvres